Randonnées

Dans un souci de préservation des espaces naturels, dans le PLU de 2005, la commune a déclaré en zones naturelles des parcelles jusque-là constructibles. Nous participons ainsi à la conservation d’espaces sauvages pour la flore et la faune inclus dans la trame verte de l’agglomération lyonnaise.

Depuis plus de 20 ans, le Sentier de l’Eau propose la découverte d’ouvrages patrimoniaux liés à l’eau (lavoirs, citernes) et de leur histoire.

Le saviez-vous ?
Halte incontournable du Sentier de l’Eau, vous êtes ici au jardin pédagogique aménagé à la Porte Aquaria. Dans cet espace champêtre préservé, vous pourrez découvrir l’aqueduc des Monts d’Or qui alimentait Lugdunum.

Une belle dynamique d’agriculture de proximité s’est mise en place sur le plateau de Moyrand-Charézieux depuis 2016.

L’agriculture était importante à Collonges aux siècles derniers. En 1825, sur les 380 ha de la commune : 108 ha étaient en terres labourées et 142 ha étaient en vigne (soit 66 % du territoire).
En 1950, 45 % du territoire étaient encore cultivés : 78 ha de terres labourées et de prés, 55 ha de vergers et 25 ha de légumes.

Les jardins familiaux ont été créés par la commune sur un terrain agricole mis à disposition par un habitant en 2012. Cette action contribue au maintien de zones ouvertes et cultivées et permet de proposer des espaces récréatifs de jardinage.

Comme un village miniaturisé, le Village des enfants forme un îlot sécurisé sur 1 ha : l’école primaire, la crèche, le restaurant scolaire et la médiathèque. De jolies fresques accueillent les enfants avec gaité et couleur.

Ce bassin est le premier bassin à « talus raidi » construit par les services de l’eau de la Métropole de Lyon, en milieu urbain, lors de la création du chemin des Écoliers en 1998. Le principe est simple : ce bassin est toujours sec et ne fonctionne que par temps de gros orage. Les eaux de pluie captées sont ensuite restituées progressivement dans le milieu naturel.

Ce quartier est l’un des trois centres de Collonges. Autrefois cœur des commerces, il perpétue encore cet héritage en regroupant plusieurs commerces, entreprises et professionnels de santé.
Chaque été, il devient le théâtre de nombreux concerts qui animent la place de la Tour grâce aux « Musiques à Trèves-Pâques »

Le saviez-vous ?
Ce concept d’aménagement constitué d’une place haute et d’une place basse sur un fort dénivelé a été récompensé du 5e prix national Art Urbain en 2006.

La Salle des Sports propose plusieurs équipements sportifs. C’est le repère des associations et des écoles qui y exercent des sports d’intérieurs : handball, volleyball, etc. Des panneaux vous expliqueront en détails l’installation de sa toiture en photovoltaïque.

Autrefois, aux pieds de Collonges, une immense plage de galets plongeait jusqu’en Saône. Lieu incontournable pour tous dont les lyonnais, elle disparut à la construction du quai en 1967.

Aujourd’hui, le Chemin des Castors est une continuité piétonne de plus d’un kilomètre en bords de Saône qui permet de renouer avec la rivière.

Il offre une petite balade agréable en bord de Saône et on peut remarquer par endroits la présence du castor (arbres taillés en crayon, écorces rongées, odeur du castoréum, etc.). Les activités de loisirs (aviron, ski nautique) complètent le paysage de la rivière.

Le saviez-vous ?
L’île Roy héberge depuis plusieurs années trois familles de castors. Ils ne se montrent qu’au petit matin. Une « passe à castors » a été aménagée plus au nord sur l’écluse de Rochetaillée pour que ces familles puissent migrer à la conquête d’autres territoires. Cette île est enregistrée en ZNIEFF (Zone d’intérêt écologique faunistique et floristique).

Depuis 1996, un travail de fond et de long terme est mené par la municipalité pour requalifier la Zone Industrielle « Les Sablières ». Cette requalification a été retardée par l’identification d’une pollution historique du sous-sol, datant de la Seconde Guerre mondiale. Cette pollution est constituée d’une lentille d’hydrocarbures flottant à 10 m de profondeur sur la nappe phréatique. Elle est issue du sabordage d’un dépôt pétrolier ordonné par l’État français de l’époque, le 18 juin 1940.

Le 25 septembre 2012, une convention transactionnelle pour la dépollution de la Zone Industrielle a été signée en mairie. C’est la concrétisation de 10 années de tractations entre la mairie et les partenaires concernés : l’État, Shell et Ardea (les industriels du site) et le Grand Lyon (acheteur des terrains). C’est aussi l’aboutissement d’une volonté commune de réhabilitation vers un parc d’activités douces : artisanat, PME, éco-entreprises, etc… Financièrement, le coût de la réhabilitation est estimé à 7,77 millions d’euros. L’État apporte 4 millions d’euros via le ministère de l’Écologie. Le Grand Lyon a acheté les tènements Shell et Ardéa d’une surface de 6,9 ha pour 3,77 millions d’euros. Les sommes perçues par les deux industriels pour l’achat des terrains par le Grand Lyon seront intégralement ré-investies pour la dépollution. La gestion financière et technique de cette opération a été confiée à l’ADEME, organisme indépendant, maître d’ouvrage de ce projet. Les opérations techniques d’extraction par multi-pompages pour dépolluer le site se dérouleront sur plusieurs années.

Des servitudes perdureront pour l’aménagement du site : interdiction de prélever de l’eau, impossibilité de créer des établissements recevant du public, etc… Une étude d’aménagement a déjà été réalisée en 2004 mais uniquement sur le terrain Shell. Il est nécessaire de la renouveler en fonction de la nouvelle emprise foncière acquise. Le maire de Collonges a proposé au Grand Lyon de réactualiser cet aménagement.

Le saviez-vous ?
Les jours suivants le sabordage, les habitants de la commune creusaient des puits le long de la Saône pour récupérer l’essence si précieuse à cette époque de guerre.