Les premières traces…
Les premiers habitants
Le peuplement du Mont d’Or (Mons Aureus) remonte à la préhistoire.
De nombreuses découvertes en témoignent :
- haches en pierres taillées,
- pointes de flèches en silex,
- poinçons en os…
L’installation de l’Homme à une époque aussi reculée s’explique par l’abondance d’eau présente dans tout le massif, favorisant les premiers essais agricoles.
Puis, à l’époque romaine le Mont d’Or se peuple sur les piémonts mais aussi en altitude.
Appellation Mont d’Or
Le nom même de « Mont d’Or » évoque une civilisation ancienne : « Dor » ou « dour » serait un mot celte désignant l’eau (Adour, Dordogne…).
Appellation Collonges
La mention « Colonge » se trouve partout sur les vieux documents, comme à Chasselay, Couzon, Poleymieux, Saint Didier et aussi dans de nombreux autres villages du département du Rhône.
Sur les anciens plans de propriétés ou sur les anciennes cartes, le mot de « Colonge » était souvent agrémenté d’un puits ou d’une fontaine.
Ce nom qui désignait initialement un point d’eau, fut gardé ensuite comme toponyme : Collonges au Mont d’Or tire donc son nom de l’eau.
Des pentes du monts cindre a la saone…
Avant le 18e siècle
Vers 1200, le village se situait exclusivement dans les hauteurs (Vieux Collonges actuel) et se limitait à une église, un cimetière, des maisons groupées autour et quelques terres cultivées s’étalant jusqu’au bourg actuel.
Au 18e siècle
La population semble délaisser le haut du village et commence à descendre : des maisons sont construites au centre Bourg, à Trèves Pâques et encore plus bas.
Ces nouveaux habitants sont des laboureurs, des tisserands, des tonneliers, des vinaigriers et beaucoup de vignerons.
Au 19e siècle
La commune s’affirme : les riches lyonnais viennent à Collonges au Mont d’Or implanter leurs maisons bourgeoises dans de grands parcs arborés.
A la fin de ce même siècle, le phylloxéra (une variété de pucerons ravageurs, originaire des Etats-Unis) fait des ravages dans les exploitations agricoles et entraine la disparition des vignes.
La ligne de chemin de fer transforme la commune
A partir de 1850, la construction de la ligne de chemin de fer PLM « Paris-Lyon-Marseille » coupe définitivement la commune en deux.
Cette petite révolution amène la descente de la centralité vers un bourg en construction : une nouvelle église voit le jour vers 1845, puis c’est le tour de la mairie, de la salle des fêtes, des écoles publiques et privées…
Collonges au Mont d’Or se projetait dans le 20e siècle.
Et si on remontait le temps ?
Une galerie de photos et cartes postales anciennes sera complétée prochainement ci-dessous. Merci de votre compréhension.